Madame Trèbla,j'ai un chagrin.
Un chagrin beaucoup plus gros que tous les chagrins que j'ai jamais eus depuis que je suis plus petit.
Et ce qui me rend encore plus triste.
C'est qu'autour de moi,la vie ne change pas.
Valérie est morte et comme si de rien était,y a quand même du vent qui souffle dans mes mollets.
Moi j'ai surtout très peur d'oublier tous les détails de tous les moments que j'ai passé avec elle.
Je pensais pas qu'on pouvait mourir enfant.
Je pensais que c'était pour beaucoup plus tard quand on serait un petit peu d'accord même si ça nous fait de la peine.